☕️ Hello et bon lund.IA, aujourd’hui je vais vous parler d’une tendance peu connue qui commence à émerger dans la creator economy et évidemment comme tous les lundis dans Hupster, ça va parler d’IA.
🧨 Au programme : 469 mots pour 3 min de lecture. Enjoy ! Harold.
Que cela soit dans les médias, chez les journalistes et les producteurs de contenus, l’utilisation de textes, vidéos ou photos pour nourrir des modèles d’IA est regardée de très près. L’année dernière, c’est l’ex-boss d’OpenAI, une des inventrices de ChatGPT, Mira Murati qui avait même été surprise, en pleine interview, par une question pourtant tout bête de la journaliste tech du Wall Street Journal Joanna Stern : « Utilisez-vous des vidéos YouTube pour entraîner votre nouvelle IA de génération de vidéos SORA ? ». Réponse de l’intéressée, le regard un peu perdu (rare pour une chercheuse aussi sûre d’elle quand il est question de décrire les prouesses de sa machine)... : « euuuh je ne suis pas sûre d’avoir la réponse à cette question ». Ouch.
C’est simple, l’univers des contenus est aujourd’hui encore un sacré far-west et seule des grandes institutions types New York Times sont en capacité aujourd’hui de dire stop à un OpenAI. Du côté des YouTubeurs, c’est un tout autre business qui se joue, peut-être encore plus malin…
Quand Mira est dans le pétrin…
En effet, une enquête de Bloomberg nous apprend cette semaine que plusieurs sociétés d’IA dont OpenAI, Google ou encore Moonvalley payent des créateurs pour avoir accès aux rushs qu’ils n’utilisent pas dans leur vidéo. L’idée : s’en servir pour encore et toujours renforcer leur modèle. Plutôt que de mettre ça à la corbeille, pourquoi ne pas en faire bénéficier les technos les plus en pointe ? Donnant-donnant.
Surtout que l’addition peut monter vite. Toujours selon Bloomberg, les entreprises payent entre 1 et 4 dollars la minute de footage non-utilisée, le prix variant en fonction de la qualité ou du format de la vidéo en question. Un agent de Youtubeur interrogé par l’agence de presse résume les enjeux du moment avec un formule simple et on ne peut plus lapidaire : « C’est une course aux armements, tout le monde a besoin de plus de vidéos ».
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Cette course aux armements n’est pas seulement celles des newsrooms ou des créateurs. Elle concerne surtout les bibliothèques de banque d’images qui ne s’était pas forcément préparées à faire face à cette nouvelle concurrence. Déjà, deux des plus gros acteurs du secteur Getty et Shutterstock (qui a déjà d’ailleurs un deal avec OpenAI) ont annoncé en ce début d’année leur fusion pour pouvoir se battre à armes légales (et être accessoirement valorisées à plus de 3,5 milliards de dollars). La moindre des choses quand on sait qu’aujourd’hui, 720 000 heures de vidéos sont postées tous les jours sur YouTube. Et on vous parle même du nombre d’heures de rush inutilisés…
UN MOT DE NOTRE CHAINE YOUTUBE
En quelques mois, Victor Habchy a créé un petit empire de la food sur Insta et TikTok. Vous avez forcément déjà vu ses vidéos depuis son compte « Le Guide Ultime (@leguideultime ) ». Aujourd'hui, 5 ans après sa première vidéo, il dirige une entreprise de 6 personnes et organise des évènements toujours plus XXL autour de sa marque. Il nous a confié les recettes derrière son succès et a aussi décrypté pour Hupster son mantra : le « deadlinism ». Régalez-vous ! Et le tout est à voir sur notre chaine YouTube.