☕️ Hello, alors non, il n’y a pas que l’IA dans la vie. Il y a aussi la voiture électrique dont la généralisation ne cesse d’être repoussée. Un peu à l’image des politiques climatiques. On sait bien qu’elle ne résout pas tous les problèmes, mais elle en résout déjà quelques-uns.

🚗 Depuis quelque temps, on entend une petite musique qui voudrait nous faire croire que cette aventure de la voiture électrique est terminée. Et bien sachez que si vous avez entendu cette petite musique ou si vous l’avez faite vôtre, vous avez été victime de lobby. En effet, la voiture électrique fait l’objet d'une intense campagne de dénigrement.

🇺🇸 Et comme l’administration Trump s’apprête à couper les aides à cette filière, la situation se complexifie un peu plus. Pourtant, cela ne fait que retarder l’inéluctable et on vous explique pourquoi.

🧨 Au programme : 586 mots pour 3 min 30 de lecture. Enjoy ! David.

Depuis quelques mois, on entend dire un peu partout que la voiture électrique n’est pas si rentable pour le consommateur. Et qu’il faut revenir sur toutes les politiques qui ont été mises en place pour soutenir la filière. Des campagnes de dénigrement ont été orchestrées par tous ceux qui ne peuvent se résoudre à voir disparaître le pétrole. Avec succès puisque leurs arguments ont fini par être repris par de grands médias.

On a ainsi vu apparaître une vague de sujets faisant la comparaison entre les voitures électriques et les autres, hybriques et thermiques, et tendant à appuyer les défauts des premières, quitte à exagérer un peu les données. On s’est donc retrouvé avec l’image voitures électriques, moins performantes, gourmandes en énergie, pas pratiques à utiliser… Rien qui ne donne envie de se dire que le changement, c’est maintenant.

Parce que le développement de ce marché repose aujourd’hui sur des politiques incitatives et qu’avec l’ère Trump, c’est fini. La semaine dernière, le nouveau président a signé un décret visant à mettre fin au crédit d’impôt de 7 500 $ pour les nouveaux acheteurs de véhicules électriques. Et le financement des infrastructures de recharge pour véhicules électriques sera également suspendu.

Il est vrai aussi, l’ambiance économique n’est pas à la fête. Plusieurs startups spécialisées dans les véhicules électriques ont récemment jeté l’éponge comme Canoo. Et des constructeurs comme Alfa Roméo viennent d’annuler leur projet de passer au tout électrique. Quand d’autres commencent à vouloir repousser les délais à partir desquels les véhicules thermiques seront prohibés. Tout cela finit par affecter l’écosystème, et par créer des ralentissement sur les chaînes d'approvisionnement en matériaux essentiels comme le lithium.

Pourtant, même si leur croissance est freinée, les voitures électriques se vendent toujours bien. Avec des résultats variés selon les pays.

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Parce que si les défauts des voitures électriques sont bien réels et peuvent être un frein, les technologies avancent vite, le marché reste solide et les avantages économiques vont se renforcer :

• La baisse rapide des coûts des batteries, combinée à des avancées technologiques (batteries plus légères, autonomies accrues et temps de recharge réduits), contribue à rendre ces véhicules de plus en plus compétitifs.

• De nouvelles voitures plus abordables arrivent sur le marché, tandis que des entreprises comme Tesla et Volvo prévoient des modèles encore moins coûteux d'ici la fin de la décennie.

• Certains Etats américains comme la Californie et New York veulent résister à Trump en promettant de maintenir leurs propres incitations pour compenser l'éventuelle suppression des aides fédérales.

• La demande mondiale reste forte, notamment en Chine où la moitié des nouvelles immatriculations concernent des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Bref, malgré les incertitudes politiques et les embûches placées sur la route des voitures électriques, les experts estiment que cette transition est inévitable. Et qu’elle sera juste ralentie.

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Depuis 10 ans, Griffe travaille, entre autres, pour Youtube. Après s'être formé au graphisme et à l'animation, il a fait ses premières armes au Studio Bagel en tant que spécialiste VFX. C’est là-bas qu’il a rencontré les personnalités qui sont aujourd’hui devenues ses clients : Natoo, Mister V ou encore Ludoc. Bon, récemment, il a aussi joué un imposteur pour un autre de ses clients et pas n'importe lequel : Squeezie.

Pendant 25 minutes, Griffe nous parle de sa carrière, de son métier de spécialiste VFX et de l'avenir du monde des créateurs dans lequel il évolue au jour le jour. C’est dispo juste ici. Si cette conversation vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser des beaux pouces en l'air et surtout à vous abonner pour ne pas louper les prochaines. Merci encore pour vos retours de plus en plus nombreux.