☕️ Hello, aujourd’hui, on avait envie de vous parler de Bertrand Goncalves. Bertrand est comédien, scénariste, chanteur, doubleur… Il sait tout faire mais il y a autre chose qu’il sait faire à la perfection. Depuis quelques temps, on peut le voir sur Instagram et TikTok parodier des comédies, des films policiers, des séries télé. Sa marque de fabrique : il interprète tous les personnages. C’est drôle, c’est bien vu et ça marche.

😄 Ça nous faisait déjà rire et ça nous a fait encore plus rire quand il s’est attaqué au podcast d’entrepreneurs et au monde des startups. On a eu envie qu’il nous raconte comment il fait et si ça lui sert dans sa carrière.

🧨 Au programme : 994 mots pour 4 min de lecture. Enjoy ! David.

Non, je ne pense pas. Moi je me sens plutôt boomer dans l’âme. Je suis du côté des gens qui réfléchissent beaucoup avant de poster quelque chose. Et je suis d'abord comédien, personne ne m'a demandé de faire ça. Je n’ai pas fait ça pour devenir plus bankable. J'avais plus de risques à me lancer dans ces formats-là que d’opportunités. Ça m’a fait rire et ça faisait rire mes amis comédiens, réalisateurs, scénaristes… Ça me permet de passer les périodes d’attente qui existent dans ce métier et qui peuvent être très longues. C’est venu combler cette frustration. Sans pour autant faire de la quantité, ce qui peut aller à l’inverse de ce qu’on attend sur les réseaux sociaux.

Bertrand quand il ne fait pas de parodies

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Non, pas spécialement. J’ai commencé par faire des vidéos de parodie de séries policières. D’ailleurs, je ne savais pas comment ça allait être pris. Je ne voulais pas que ça soit pris comme une manière de cracher dans la soupe, parce que ce n’est pas le cas. J’en ai tournées plusieurs, je les ai postées sans stratégie précise, sans même savoir si je pourrais continuer. En voyant que ça me plaisait de le faire, que ça plaisait aux gens autour de moi, je me suis un peu poussé à continuer J’en suis à une trentaine de vidéos maintenant. Désormais, ça me demande un vrai travail pour trouver des idées, écrire…

Il y a des codes qu’on connaît tous. J’avais cette phrase en tête qu’on entend dans chaque série : « Commissaire, on a reçu les analyses du labo ». Tout est parti de là. En regardant mes scènes de casting ou mes scènes de tournage dans ce genre de séries, j'ai eu un schéma en tête. Ces références parlent à tout le monde, tout le monde les comprend. Après, j’ai cherché d’autres références dans le cinéma français, je me disais que j’arriverai très vite au bout et au fait non, il y a plein de sous-catégories, comme les bande-annonces par exemple.

J’étais bombardé par la communication de podcasts d’investisseurs ou de startups qui se montent. Ils sont redoutables, leur com’ est très bien faite. C’est vrai que je suis la cible et je connais plein de monde qui travaillent dans ce domaine. Après, c’est la déformation professionnelle du métier de comédien qui fait que je repère les tics de langage, les mimétismes, la musicalité, cette fausse détente, cette fausse modestie… Moi ça me fait rire de le copier. Et ça marche très bien.

Déjà moi, j’y ai trouvé mon compte en tant qu’auteur et comédien. J’ai décidé de jouer très premier degré, en essayant de ne pas souligner la scène. Et ça me sert en tant que comédien. Ça a eu un impact très rapidement. À un moment, tu ne sais pas pourquoi, tu as l’algorithme avec toi, et il te pousse beaucoup. Quand j’ai atteint les 10 000 abonnés, ça m’a fait très plaisir. Là, j’en ai près de 60 000. Mais même à 5 000 j’aurais été très content. D’autant qu’il y avait beaucoup de gens de mon réseau. Et donc potentiellement des employeurs. Sans ça, il y a des gens qui ne seraient jamais venus me voir au théâtre. Après, c’est dangereux de trop regarder les chiffres ou de vouloir se comparer. On peut vite se perdre. Je ne suis pas une entreprise qui va regarder combien une vidéo a déclenché d’actes d’achat.

Ça dépend énormément du format des vidéos, de mon emploi du temps. Ça me prend toujours un temps d'écriture et de réécriture. Comme pour les courts-métrages que j'écris et bientôt les longs-métrages j'espère, c'est de la réécriture tout le temps. Sauf que là, à un moment donné, il ne faut pas oublier l'immédiateté du format que j’aime beaucoup. Je commence donc par écrire, je discute beaucoup avec ma compagne qui est de très bon conseil. Et après, je me réserve une journée pour tourner. Je suis chez moi tout seul, j’ai un pied de caméra, un micro et on y va.

Sur un tournage de film, on tourne par décor. Moi je tourne chaque personnage les uns après les autres en ayant en tête le montage. C’est difficile d’industrialiser davantage ce processus. J’ai déjà fait des journées où je pouvais faire deux ou trois vidéos dans la journée mais c’est très rare. Le plus dur, c’est de juger de moi-même ma performance. C’est douloureux mais ça finit par être bénéfique, parce que ça me permet de mieux me connaître en tant que comédien.
J’ai des messages très sympas des gens du métier. Ou de productions qui me demandent si je n’ai pas des films dans les tiroirs, la réponse est oui même si je ne suis pas scénariste. J’avais déjà un idéal de carrière en tête mais c’est vrai que ça donne un coup de boost, ça me permet de m’identifier un peu plus.

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En quelques mois, Victor Habchy a créé un petit empire de la food sur Insta et TikTok. Vous avez forcément déjà vu ses vidéos depuis son compte « Le Guide Ultime (‪@leguideultime‬ ) ». Aujourd'hui, 5 ans après sa première vidéo, il dirige une entreprise de 6 personnes et organise des évènements toujours plus XXL autour de sa marque. Il nous a confié les recettes derrière son succès et a aussi décrypté pour Hupster son mantra : le « deadlinism ». Régalez-vous ! Et le tout est à voir sur notre chaine YouTube.