👉 Et elle dévoile sa méthode sans tabou
☕️ Hello, aujourd’hui, on va vous parler d’une « reporter » américaine qui a fait de son nom un véritable business. Et un business qui rapporte gros puisqu’il vaut de son propre aveu : « 8 chiffres » et fait de l’ombre aux principaux titres de la presse américaine
🧨 Au programme : 632 mots pour 4 minutes de lecture. Enjoy ! Harold.
De Kara Swisher, l’une des journalistes tech les plus connues au monde. Autrice de nombreux livres sur la Silicon Valley, intervieweuse de Steve Jobs et Mark Zuckerberg pour ne citer qu’eux et terreur des CEO trop friands de langue de bois. Sa mère l’appelait même déjà toute petite « tempesta » « en raison de sa propension à la confrontation » nous apprend le magazine du Monde dans un portrait au poil.
Mais plus qu’une journaliste passée par les plus grands journaux américains (The Washington Post, The New York Times, The Wall Street Journal…rien que ça), Kara est surtout une entrepreneuse dans l’âme. Avec son ex-collègue et mentor du Wall Street Journal Walt Mossberg, elle a fondé en 2014, Recode, un site d’actu tech qui va très vite devenir une référence (et pas seulement grâce à ses fauteuils rouges iconiques et ses conférences dignes de véritables show). Remarqué par plusieurs grands groupes, le média est racheté par Vox Media à peine un an plus tard. Kara empoche un joli pactole, continue de travailler pour son bébé mais se dit une chose en parallèle : « Je vais faire de mon nom une marque ». Et la suite va lui donner raison.
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La suite, elle la décrit dans le dernier numéro du très bien informé podcast média « Mixed Signals » du site Semafor (co-fondé par la machine à scoops et co-fondateur de BuzzFeed Ben Smith). Invitée pendant 45 minutes, elle y dresse un bilan de son année passée pendant laquelle elle affirme avoir gagné 20 millions de dollars de revenus grâce à ses propres podcasts (On with Kara Swisher et Pivot en duo avec le prof de business Scott Galloway, tous en co-production avec le très chic New York Magazine) et ses interventions lors de conférences tech.
Toujours dans « Mixed Signals », elle estime qu’elle ne se verrait plus être une employée aujourd’hui et ne parie que sur l’entrepreneuriat sans mettre de côté les risques que cela comporte. Mais le fait est que quand on s’appelle Kara Swisher, les ennuis financiers n’ont pas vraiment lieu d’être (et c’est tout à son honneur). Kara est tellement devenue un exemple aux US qu’elle est contactée par d’autres collègues qui veulent aussi se lancer en solo et comme toujours, elle est cash : « Etre entrepreneur, c’est une nature, on ne le devient pas. Quand certains journalistes viennent me voir pour me demander des conseils sur leur projet de média, je leur réponds parfois sèchement de rester à leur place et de se contenter de prendre l’argent des grands journaux dans lesquels ils travaillent parce que s’ils se lancent, ils vont échouer ». Period.
Who’s the boss ?
Et si Kara allait encore plus loin ? L’année dernière, des articles la qualifiaient de candidate idéale pour racheter le Washington Post (qui n’est pas à vendre on le rappelle et qui appartient à l’un des hommes les plus riches du monde aka Jeff Bezos). Mais là où c’est encore plus fou, c’est que de véritables discussions ont eu lieu avec les équipes de Bezos et que Kara Swisher affirmait avoir réuni l’argent nécessaire pour une telle opération : « J’adorerais ! Je changerais plein de choses, je filmerais tout, la moindre réunion, je ferais de l’entertainment (...) Ce qui nous rend stupide, c’est notre rapport au secret, arrêtons de cacher des choses aux gens, montrons tout. Parlons-leur de l’argent qu’on gagne, de l’argent qu’on perd. Pourquoi des séries TV sur des empires médiatiques cartonnent (cf Succession) et pas les médias eux-mêmes qui sont pourtant le cœur du sujet ? ».
Comme souvent, Kara a une vision, et comme souvent, Kara y voit une opportunité, sans doute, d’empocher un gros billet.
La vie d'Hibou a changé grâce à une vidéo. Un jour, il envoie un montage à l'un de ses YouTubeurs préférés : Joyca qui l'embauche dans la foulée. D'un coup, Hibou rejoint la bande, cadre et monte des vidéos vues chaque semaine par des millions de personnes.
Avec lui, on a parlé pendant 30 minutes de montage (évidemment) mais aussi d'exposition médiatique et de creator economy. Dites-nous ce que vous pensez de l'échange en commentaire et quels types de profils vous aimeriez voir sur notre chaine. Et si ça vous a plu, abonnez-vous, ça nous aide beaucoup à continuer ces interviews.