☕️ Hello, pour ce week-end, je vous propose de vous changer un peu les idées. Et de regarder les choses autrement. Car l’inspiration, ça ne se trouve pas en regardant toujours au même endroit. Alors, je vous emmène sur un terrain de basket… Vous allez être surpris.

🧨 Au programme : 1021 mots pour 6 minutes de lecture. Enjoy ! Johan.

Ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime ce jeu. Un truc de famille, qui a commencé il y a quelques décennies sur les épaules de Barry White et se poursuit aujourd’hui avec enfants et neveux. Il occupe même mes nuits d’insomnie.

Pourquoi je vous parle de ça ? Eh bien, pour plusieurs raisons. La première, c’est que je vais vous proposer de parler de tout, sauf de ce qui s’est passé dans le monde depuis une semaine. On a besoin d’une pause pour résister au bombardement médiatique quotidien et tenir sur la durée.

Et donc, je vous propose ma cure : parler basket 🏀. Ce sera ma reco pour le week-end.

Quel est le rapport entre le basket et Hupster ? Vous le savez, avec David, on cherche depuis plus d’un an à comprendre la "Secret Sauce" qui fait la réussite d’un projet ou, à l’inverse, le laisse sur le bord de la route.

J’ai toujours considéré qu’une rédaction – et sans doute, au-delà, toute entreprise créative – fonctionne comme une équipe de basket. Il y a des génies, comme Magic Johnson, d’autres comme Jordan, il y a des joueurs de l’ombre, dont on ne connaît pas les noms mais qui font le job ingrat et permettent aux autres de briller. Et il y a les coachs, qui font tourner tout ça. J’imagine que si vous avez fait du foot ou du rugby, vous pourriez tenir la même analogie. Mais je n’ai jamais fait de foot, et même si le rugby est une autre histoire de famille, j’y ai peu joué.

Et puis, le basket est quand même un sport à part. Notamment grâce à son coaching quasi permanent, au contact. Steve Kerr fait partie de ces entraîneurs de génie, ceux qui ont révolutionné ce sport. Je ne vais pas rentrer dans les détails – je n’ai pas le talent des copains des copains deTrashtalk ou deFirstTeam.

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Revenons à nos ballons. Figurez-vous que la semaine dernière, The Athletic a publié un article qui relie tout ça : coaching et gestion de projet. On y apprend que la culture est le ciment d’une organisation efficace, mais qu’elle est trop souvent oubliée par les dirigeants.

Je vous résume l’affaire.

En 2014, Steve Kerr, fraîchement nommé coach des Golden State Warriors, rend visite à Pete Carroll, entraîneur de l’équipe de foot US des Seahawks, pour s’ouvrir à d’autres horizons et s’inspirer. Mais au lieu de parler tactique, Carroll lui pose une question clé :

« Quel type de culture vas-tu créer ? »

Traduction : la réussite d’un coach repose sur des valeurs incarnées au quotidien, avec lesquelles les joueurs se connectent réellement.

Dans le sport comme dans l’entreprise, le mot « culture » est omniprésent mais souvent mal compris. Spencer Harrison, expert en management à l’INSEAD, souligne que si les dirigeants en reconnaissent l’importance, peu savent réellement la construire. La culture ne se résume pas à des mots sur un document : elle façonne les comportements en permanence.

Amy C. Edmondson, professeure à Harvard, définit trois piliers essentiels pour toute organisation efficace :

• Une mission claire qui justifie son existence.

• Un système permettant de la mettre en œuvre.

• Une culture définie qui guide les actions au quotidien, sans nécessiter de rappels constants.

C’est cette culture, ancrée dans les valeurs et vécue à chaque instant, qui assure cohérence et efficacité.

Clairement, ça marche aussi bien pour une équipe de basket qu’un média, ou n’importe quelle entreprise.

Question : pour monter une boîte, vaut-il mieux avoir fait une grande école ou s’être éclaté les doigts et les chevilles sur du parquet ?

(1) J’ai troqué les infos du matin contre les matchs du petit matin afin de suivre Victor Wembanyama. Ça m’a fait un bien fou. Autant vous dire que je souhaite à notre star nationale un prompt rétablissement – ma santé mentale en dépend.

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Elle a commencé à faire des sketchs sur Facebook avant de se lancer en indépendant sur YouTube. Aujourd'hui, elle est l'une des talents de l'une des principales agences de créateurs en France , Bump (co-fondée par Sqieezie) et remplit les théâtres avec son célèbre « Podkatz ». On est très content de recevoir Juliette Katz sur Hupster cette semaine.