☕️ Hello, c’est David. Il est difficile de ne pas trouver détestable le personnage de Larry Ellison, le fondateur d’Oracle. Sauf si Wall Street est votre film des années 80 de chevet et si vous avez mal interprété The Social Network. 

Mais il y a une chose qu’on ne peut pas lui enlever : il ne joue jamais à être quelqu’un qu’il n’est pas. Et il n’a pas prétendu être un progressiste avant de virer MAGA. Depuis plus de 30 ans, ce control freak arrogant a toujours voulu être celui qu’on admire et qu’on déteste. Ce qui compte pour lui, c’est de vous dominer.

Pas étonnant qu’il se sente particulièrement à l’aise dans le monde d’aujourd’hui. Et qu’il y joue toujours un rôle majeur. Même s’il ne sera jamais reconnu comme il voudrait l’être.

🧨 Au programme : 1646 mots pour 5’47 de lecture. Enjoy ! David.

La génèse : born to be wild

Oracle voit le jour à la fin des années 70. Mais pour comprendre les origines de cet empire, il faut remonter à celle de son fondateur. Les débuts dans la vie de Larry Ellison commencent par un lourd secret de famille. Il naît en 1944 dans le Bronx, d’une mère célibataire et malade qui l’abandonne à neuf mois chez un oncle et une tante de Chicago. Lui apprend cette vérité à l’âge de 7 ans de la bouche de son oncle qui lui lâche comme ça : « ah au fait, nous ne sommes pas tes parents, ton père s’est barré et ta mère t’a confié à nous ». 

Ça pose le décor. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il y là une blessure qu’il transformera en carburant de revanche sociale. Mais pas loin.

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