👉 De la difficulté de transformer la passion en business
☕️ Hello, c’est David. Voilà, je suis de retour de vacances. Et bingo, tout ça coïncide avec un événement sportif qui m’intéresse de plus en plus chaque année : l’UTMB, ce tour du Mont-Blanc de 174 kilomètres que des coureurs mettent une vingtaine d’heures à boucler. Un exploit à peine croyable. Et un sport, le trail et l’ultra-trail, en pleine expansion, avec ses stars, ses courses mythiques, ses retransmissions en live depuis les sentiers de montagne, ses questionnements écologiques, ses dérives possibles…
🏃♂️➡️ Il y a désormais plus de courses de trails en France que de courses sur route. Cela aiguise les appétits des marques (on vous a déjà raconté la saga Hoka). Et tout cela donne un écosystème particulièrement intéressant à regarder et à décrypter. En temps réel. Parce que tout est en train de se construire sous nos yeux et que les différents personnages de ce monde sont à la fois accessibles, réfléchis et passionnants.
🏃♀️➡️ J’ai donc décidé de décrypter avec vous comment on peut s’imposer en tant que média dans cette grosse niche. J’en ai choisi deux que j’aime beaucoup. Demain, je vous parlerai du compte Instagram, les Genoux dans le Gif et pour aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire de Distances+, média spécialisé qui a imposé son talk show avec une envie et des principes qui devraient parler à tous..
⛰️ Nicolas Fréret, le boss de Distances+, a mis en pause ses vacances en plein mois de juillet, et. a bien voulu s’enfermer dans sa voiture pour ne pas être dérangé et me parler durant plus d’une heure. Il faut dire que le journaliste est du genre passionné et prolixe. Ecoutez son récit. Il y a plein de choses à en retirer.
🧨 Au programme : 1607 mots pour 6’17 de lecture. Enjoy ! David.
Ce qui intéressant avec l’histoire de Distances+, c’est qu’il s’agit d’une aventure née à la fois d’une passion mais aussi d’une frustration. La passion, c’est la course à pied. La frustration, c’est celle de faire un média comme on l’entend. Avec le moins de concession possible. A la base, Nicolas Fréret est un journaliste généraliste dans une agence de presse, correspondant pour RTL au Canada. Aux prises avec l’actu qui ne débranche jamais, et sur laquelle il faut avant tout être le premier, il éprouve une sorte d’écœurement.
Sa voie de sortie, il la trouve en acceptant un nouveau job. Rédacteur en chef dans un magazine pour hommes. Ça ne lui correspond pas vraiment mais il voit l’opportunité d’écrire des sujets sur sa passion : le trail. A l’époque, ce n’est pas la même folie qu’aujourd’hui. Quand il commence à s’y intéresser, l’UTMB n’est qu’une course de quartier mais si elle va vite intéresser de plus en plus de monde. Nicolas commence à suivre les courses, à distance, il les couvre tout seul dans son coin, juste avec son compte Twitter. Il commence à parler aux athlètes, tous accessibles. Il se fait connaître et ça aura son importance plus tard.
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