☕️ D’habitude, ici, nous vous racontons les sagas d’entreprises établies. Cette fois, nous allons en suivre une à ses débuts et nous allons l’accompagner dans ses développements. Parce que ce projet nous plait et les gens qui le mènent aussi.

Laissez-moi vous présenter un des deux cofondateurs d’Euromentum. Designer de formation, Max Leroy fait partie des gens qui ont beaucoup œuvré à la transformation numérique des médias en termes d’expérience utilisateur. Que ce soit aux Etats-Unis à CNN ou au New York Times, en Europe au journal Le Monde et à Politico. Dans son parcours, il a toujours réfléchi à la manière dont le numérique bouleversait à la fois la production des contenus, leur circulation et leur impact sur nous lecteurs et citoyens. Rien que pour ça, respect donc.

A la croisée de tous ces chemins, il y a désormais Euromentum, à la fois un média et une communauté que Max et son associé, Frank Witte (un ancien de Politico aussi), cherchent à créer. Euromentum veut mettre en avant les solutions européennes existantes et alternatives aux produits que nous utilisons tous les jours mais non européens. Si par exemple vous cherchez une solution de mail européen, un logiciel européen… vous trouverez toujours une réponse européenne sur leur plateforme, sous la forme d’un podcast, d’une newsletter, d’un guide…

Comme eux, je pense que nous ne pouvons plus ignorer le pouvoir que nous avons en tant que citoyen et consommateur pour privilégier une sorte de « préférence européenne » sur les questions économique, écologique et de protection de nos vies privées. Sauf à vouloir ne plus être étonnés ou « enragés » d’apprendre que des big tech utilisent nos datas pour nourrir leurs modèles d’IA sans même nous demander notre permission.

Le projet « Euromentum » est en à ses débuts. Max Leroy a accepté de nous raconter la genèse de ce service, dont on espère qu’il va devenir indispensable.

🧨 Au programme : 1 213 mots pour 8’05’’ de lecture. Enjoy ! David.

D’où vient l’idée d’Euromentum ?

« Tout ça a commencé lors de mes dernières années aux Etats-Unis. J’ai été particulièrement affecté par le début de la guerre en Ukraine en 2022. Je ne m’en suis pas encore remis, et je ne pense pas être le seul. A ce moment-là, j’ai senti une distance naître entre les Américains et les Européens. Je suis rentré en France, j’ai travaillé pour Le Monde et pour Politico, et c’est ce que je voulais: évoluer dans un environnement international mais basé en Europe.

Là, je suis arrivé à un moment de ma vie où j’ai envie d’agir. J’ai envie de changer d’échelle et surtout d’aider les citoyens à passer à un niveau européen parce qu’en fait, c’est là que ça se joue. Notre axe majeur sera d’aider et de supporter l’achat européen, car on pense que c’est le levier principal. Tout doit venir du citoyen. Le législatif ne fait que de corriger des choses, il n'arrivera pas à faire changer les états d’esprit. Il faut faire changer les réflexes de consommation. Ce que nous avons envie de faire en proposant newsletters, podcasts et tous les outils numériques possibles. »

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