👉 On vous raconte la saga de cette IA qui veut remettre en cause la suprématie des moteurs de recherches...
☕️ Hello, c’est David. En matière d’IA, nos discussions, nos centres d’intérêt sont orientés par des forces qu’on ne maîtrise pas toujours : la communication, le marketing, des mouvements collectifs pas toujours compréhensibles…
Tout ce dont on parle ne reflète pas forcément ce qu’il se passe vraiment.
En ce moment, on parle beaucoup de Perplexity, une des pépites de l’IA comme il y en a beaucoup (trop ?) à l’heure actuelle. Normal, le moteur de recherches « intelligent » fait l’objet de toutes les attentions des géants de la Tech comme Apple et lui-même se propose de racheter Chrome à Google. C’est déjà pas mal mais on va essayer de voir s’il y a autre chose derrière tout ça.
🧨 Au programme : 1607 mots pour 6’17 de lecture. Enjoy ! David.
Comme dans toute story, quand on remonte aux origines, on trouve souvent un destin qui paraît tout tracé. Qui devient une évidence. C’est le cas avec Aravind Srinivas, le cofondateur emblématique de Perplexity. Le futur prince de l’IA est né en 1994 en Inde au moment où l’informatique débarque vraiment dans les journaux et où on dicte encore parfois des articles depuis une cabine téléphonique. Juste pour concrétiser l’ampleur la révolution qui se joue depuis 30 ans.
Il est vrai que son parcours joue un rôle dans la suite de l’histoire. Après des études en génie électrique, c’est la rencontre avec un professeur spécialiste —déjà— en IA qui va changer sa vie. C’est là qu’il va se familiariser avec des notions comme l’apprentissage profond, l’apprentissage automatique… Comme il a des bases mathématiques solides de par sa formation initiale (oui, n’oublions jamais que l’IA, c’est des maths, pas de le magie), il est paré pour se réorienter vers un doctorat en informatique à l'Université de Californie à Berkeley.
Là, en plus d’un travail académique remarqué, il en profite pour être là où il faut être :
Stage de quatre mois chez OpenAI
Stage de cinq mois chez DeepMind
Poste d’un an chez Google sur les applications d'IA à grande échelle
Retour à OpenAI pour un an
Aravind Srinivas détaillant comment il va décortiquer Google…
De toutes ces expériences, il retire une conviction : la direction prise par les modèles de langage n’est pas la bonne. Ils ne permettent pas d’obtenir des réponses concrètes et contextualisées à des requêtes complexes. Son idée de l’IA, c’est plutôt de transformer l’expérience du moteur de recherches pour transformer la manière dont les internautes s’en servent et rendre leur utilisation plus poussée, plus complète. Et cette idée, elle devance un peu les usages. Mais la suite va lui donner raison.
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