đ Surprise (non), ce sont les jeunes qui morflent.
âïž Hello, câest David ! Ăa fait des mois quâon nous colle la peur au ventre et quâon nous annonce un impact tsunamiesque sur lâemploi avec les progrĂšs de lâIA gĂ©nĂ©rative et maintenant lâarrivĂ©e de lâIA agentive, celle qui sera capable de multi-tĂąches complexes. JusquâĂ maintenant, on Ă©tait dans la prĂ©diction, ou lâauto-persuasion.
đ Bon, lĂ , ça commence Ă se voir. Je suis tombĂ© sur beaucoup dâarticles qui parlent de ça. Ce nâest pas le fruit du hasard et la tech se retrouve en premiĂšre ligne. Je vous explique tout ça.
đ§š Au programme : 769 mots pour 4â05 de lecture. Enjoy ! David.
On parle dâun des plus beaux retournements de vestes de lâhistoire des retournements de vestes. Celui qui lâa porte et la retourne, câest Marc Benioff, le patron de Salesforce, Ă©diteur de logiciel de gestion pour entreprise. Il y a Ă peine trois ans, quand ChatGPT dĂ©barquait, les pontes de la Silicon Valley, Marc Benioff en tĂȘte, juraient la main sur le cĆur que l'intelligence artificielle ne serait jamais le bourreau des cols blancs. Au mieux, elle «augmenterait» l'humain, sans le remplacer. Mais ça, c'Ă©tait avant.
Le discours a changĂ© : Marc Benioff a «besoin de moins de tĂȘtes». Son entreprise, pesant 248 milliards de dollars, sâest sĂ©parĂ©e dâenviron 4 000 postes de service client, passant de 9 000 Ă 5 000 employĂ©s, les agents IA ayant pris le relais des humains. Aujourd'hui, 50% des interactions se font avec des agents virtuels. Le rĂ©sultat ? Une rĂ©duction des coĂ»ts de support de 17% depuis dĂ©but 2025. L'outil «Agentforce», dĂ©ployĂ© au dĂ©but de l'annĂ©e, a permis de gĂ©rer plus d'un million de conversations clients et de rĂ©duire les besoins en ingĂ©nieurs de support.
Et Benioff ne s'arrĂȘte pas lĂ . Il examine dĂ©sormais «chaque fonction» de son entreprise pour la transformer en «entreprise agentique». Les dĂ©partements de support et de vente sont les premiers visĂ©s, car l'IA y gĂšre dĂ©jĂ 30% Ă 50% des tĂąches. Et Saleforces nâest pas un cas isolĂ©âŠ
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