☕️ Hello, c’est David. Revolut, c’est l’histoire d’une appli qui voulait être la banque du futur. Pas une banque classique avec des agences, des guichets, des conseillers, et des applications plan-plan. Non : une banque dans votre poche, née d’un tableur Excel et d’un esprit un peu obsédé par l’idée de «disrupter» la finance.

Revolut, c’est la fintech star de la décennie, celle qui a séduit 40 millions de clients en moins de dix ans. Mais c’est aussi une boîte qui traîne derrière elle un parfum de scandales et un modèle qui intrigue : est-ce une vraie banque ou juste une app bien fichue qui vit des commissions et utilise tous les moyens possibles pour faire parler d’elle ?

Spoiler : c’est un peu des deux. Et c’est ça qui fait l’intérêt de cette saga.

🧨 Au programme : 1607 mots pour 6’17 de lecture. Enjoy ! David.

2015 : le temps de la révolution

Au départ, Revolut c’est l’histoire de deux garçons au profil très banquier/trader classique, Nikolay Storonsky (ex-Credit Suisse, ex-Lehman Brothers) et Vlad Yatsenko (ex-Deutsche Bank). Deux gars qui connaissent la finance de l’intérieur et ça vaut mieux pour la suite.

Et là, il y a la légende, celle inhérente à toute bonne saga de startup (mais toujours difficilement vérifiable). L’histoire raconte qu’un jour Nikolay Storonsky dépense pas mal d’argent lors d’un séjour à Las Vegas. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas, surtout l’argent. A son retour, le trader se rend compte qu’il a dépensé encore plus que prévu pour cause de frais bancaires. On parle de 2000 dollars de frais, ce qui en dit long sur les sommes dépensées et la manne que se font les banques par ce biais.

Nikolay Storonsky n’est pas très content de cette dépense imprévue. Alors avec Vlad Yatsenko, ils imagent une application, reliée à une carte Mastercard, avec laquelle on peut envoyer de l’argent partout dans le monde et qui évite aux voyageurs de se ruiner en frais de change ou de banque. Le tout sans taux interbancaire, sans commission cachée.

Votre nouveau conseiller bancaire…

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