👀 Pourquoi l'IA fait l'unanimité dans la santé ?

☕️ Hello, on va essayer d’être un peu positif quand on parle d’IA pour changer. Parce que vous avez forcément remarqué que cette fin d’année a été placée sous le signe de la défiance envers tout ce qui touche à cette nouvelle technologie. On a même dû aller chez nos amis du Temps faire une tribune pour proposer une manière plus positive de regarder tout ce qui se passe autour du clonage de la voix aujourd’hui (ça sort cette semaine, on vous tiendra informé).

En revanche, s’il y a bien un domaine où l’intelligence artificielle est en train de tout révolutionner, c’est en matière de santé. On en a déjà parlé à Hupster et on a des sujets dans les tuyaux, mais on peut déjà mesurer les bénéfices. Le Washington Post a fait un point salutaire sur le sujet et on voulait le partager avec vous.

🧨 Au programme : 402 mots pour 2 min 30 de lecture. Enjoy ! David.

Des études montrent que l’IA améliore les dépistages de cancers, tels que ceux du côlon, de la peau et du sein. En 2022, un essai contrôlé a démontré que les logiciels d’IA ont réduit de moitié le taux de lésions précancéreuses non détectées lors des coloscopies. En 2024, des revues scientifiques ont confirmé que l’IA surpassait les méthodes traditionnelles dans l’identification des cancers tout en diminuant la charge de travail des radiologues de 68 %.

Ces avancées permettent de détecter les cancers plus tôt, facilitant leur traitement, et de limiter les interventions inutiles comme les biopsies, réduisant ainsi les coûts et l’anxiété des patients. L’objectif n’étant pas de remplacer les médecins, mais de leur fournir des outils pour mieux soigner.

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L’IA a le potentiel pour minimiser les erreurs de diagnostic qui entraînent des conséquences graves, type décès ou handicaps. Et il y a des statistiques à prendre avec des pincettes mais qui font mal : le Washington Post rapporte ainsi qu’une étude a montré que les chatbots alimentés par l’IA atteignaient un taux de diagnostic correct de 90 %, contre 76 % pour les médecins utilisant ces outils et 74 % pour ceux travaillant sans.

Par ailleurs, utiliser l'IA pour détecter les accidents vasculaires cérébraux à partir des scanners cérébraux des patients permettrait de de gagner près de 40 minutes avant l'intervention d'un chirurgien. Et donc de sauver des vies et réduire les séquelles.

On le sait, l’IA pourrait aussi bouleverser la recherche médicale. AlphaFold2, un programme développé par Google DeepMind, a par exemple décrypté la structure des protéines, ce qui restait jusqu’à présent un défi scientifique majeur. Ces avancées pourraient accélérer le temps nécessaire à la recherche et in fine la découverte de traitements pour de nombreuses maladies.

Cependant, l’adoption de l’IA pose des défis par son coût élevé en financements et en énergie. Il y aura un enjeu énorme pour que tout cela ne se fasse pas au détriment du changement climatique.

Et il faut que les infrastructures suivent. Notamment en France. Il y a quelques mois, une praticienne hospitalière du CHR de Metz-Thionville qui travaille sur le développement d’une IA pour aider les régulateurs du Samu à prendre la meilleure décision, nous racontait à quel point cela pouvait être difficile de porter un tel projet. Et qu’elle craignait de devoir attendre un changement générationnel pour exploiter à plein des nouvelles possibilités.

(A demain pour une nouvelle question Hupster, on parlera réseaux sociaux et protection des mineurs)

^{UN MOT DE NOTRE CHAINE YOUTUBE}

Il a découvert la tech dans ses années collège et ne l'a plus jamais quittée. Aujourd'hui, il en parle sur YouTube à une communuauté qui frôle les 700 000 abonnés. On a voulu comprendre avec Léo Duff‬ comment il fabriquait ses vidéos, combien de temps ça lui prenait et aussi comment il voyait se développer devant ses yeux l'industrie des créateurs dont il fait aujourd'hui pleinement partie. N'hésitez pas à nous dire en commentaire si vous avez aimé l'entretien, si vous avez des questions ou des envies concernant d'autres invités qu'on pourrait recevoir sur la chaîne. Pour le voir, c’est ici.