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Tous les jours, une question sur l’économie de la création et tous les mercredis une saga décryptée sur une entreprise qui cartonne 💡

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Par Hupster
3 mai · 2 mn à lire
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👀 Pourquoi tout le monde mise sur le gaming ?

👉 Où comment les médias et plateformes réussissent une diversification que personne n'avait vu venir

Faites vos jeux, rien ne va plus. Après avoir réalisé des tests discrets ces derniers mois, Linkedin vient de lancer mondialement trois jeux sur sa plateforme :

  • Queens : un sudoku sans chiffre avec des reines à la place

  • Pinpoint : un jeu d'association de mots (en anglais)

  • Crossclimb : un jeu de réflexion dont je n’ai pas très bien compris les règles même en l’essayant

L’autre chose qui n’est pas très claire, c’est comment on accède à ces jeux depuis son app ou son ordi. Moi je suis passé par un lien extérieur. Mais c’est sûrement une question de temps et de déploiement.

En revanche, c’est un éditeur de plus qui succombe à la passion des jeux type Sudoku, Puzzle ou Wordle. Et ce n’est pas par hasard. On vous explique pourquoi :

Avec des logos aussi sexy, comment résister ?  // © New York Times GamesAvec des logos aussi sexy, comment résister ? // © New York Times Games

1/ Le business, c’est du plaisir

Comme tous les autres, Linkedin veut aller chercher de nouveaux utilisateurs et provoquer plus d’engagement chez ceux qu’elle a déjà. Vous pourrez donc jouer à chaque jeu une fois par jour, et après votre session quotidienne, vous pourrez mesurer votre classement avec les autres membres du réseau. Pour Linkedin, les jeux sont le moyen pour ses utilisateurs de construire de nouveaux liens entre eux, de nouvelles manières de nouer des conversations. C’est aussi l’idée qu’on ne vient pas seulement sur Linkedin pour parler business. On peut s’y amuser aussi. Tout cela gratuitement. En tout cas pour le moment.

Alors qu’elle appartient à Microsoft qui en connaît un rayon en jeux, Linkedin a préféré développer des jeux en interne. Parce que son inspiration est ailleurs, plutôt du côté du New York Times qui a fait de ses jeux de réflexions une brique essentielle de son business model. À la fois pour fidéliser ses utilisateurs mais aussi pour gagner de l’argent.

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