👀 Que valent les archives des médias ?
👉 C'est la question Hupster du jour
🧨 Au programme : 475 mots pour 2 minutes de lecture.
Enjoy ! David.
Jusqu’ici : pas grand-chose. Beaucoup de journaux ont toujours pensé que leurs archives étaient potentiellement une poule aux œufs d’or pour leur business model. Que leurs lecteurs et lectrices paieraient des fortunes pour avoir le plaisir de se balader dans leurs sous-sols fleurant bon l’histoire et la nostalgie.
Problème, il faut voir la gueule des sous-sols. Numériser ses archives est un travail de longue haleine qui nécessite de penser au-delà de leur simple mise à disposition. Parce qu’il y a besoin de leur apporter jusqu’au public et pas juste de leur dire que la porte est ouverte, ils n’ont qu’à y aller.
Et au gré des migrations techniques diverses, les premières publications en ligne des médias ont souffert, quand elles n’ont pas disparu. Du coup, en dehors de retrouver le journal de son année de naissance, on n’avait pas encore trouvé de débouchés bien concrets.
Le Financial Times vient peut-être de trouver une réponse intéressante à cette problématique, comme le raconte The Verge. Cette réponse s’appelle Ask FT. Et on vous raconte en quoi ça consiste.
1/ C’est quoi Ask FT ?
C’est un chatbot à base d’IA générative qui peut répondre aux questions posées par des abonnés, en nombre limité aujourd’hui. Ce chatbot a été entraîné sur la masse d’articles récents mais surtout sur des décennies d’archives du journal. Ce qui est intéressant quand on est un média spécialisé comme le FT qui possède l’expertise manquant à un moteur de recherche ou un à ChatGPT.
2/ Est-ce que ça marche ?
« L'outil peut répondre à des questions sur l'actualité, comme le montant du financement qu'Intel a reçu du gouvernement américain dans le cadre du CHIPS Act, ainsi qu'à des questions plus générales, comme l'effet des crypto-monnaies sur l’environnement », écrit The Verge. FT vous livre donc une réponse à la manière d’un ChatGPT, sauf qu’avec lui, on sait d’où il tire ses informations. D’ailleurs, à la fin de chaque réponse, le chatbot cite les articles qu’il a utilisés. The Verge a constaté quelques incohérences ou absences de mises à jour dans certaines réponses. Mais dans l’ensemble, ça a l’air fiable.
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